Bonjour tout le monde!
En cette fin d'année, petit coup d'oeil dans le rétroviseur pour se rappeler que 2010 a définitivement été une excellente année pour moi!
Je vous souhaite à tous et en avance une magnifique année 2011!
à très vite,
Jean
8 mars 2010: remise des Prix VSD du Polar à la Villa Spicy avec mon parrain littéraire Yann Queffélec.
18 mars 2010: sortie nationale des Meurtriers de Dieu, les encarts fleurissent dans la presse.
18 mars 2010: le livre débarque dans les librairies.
avril 2010: le livre voyage en France et même dans le monde (ici à Sharm El Sheikh)
25 juin 2010: premier passage télé sur Wéo.
15 aout 2010: petite pause en Irlande....
25 septembre 2010: premier salon à Templemars avec l'exquise équipe de l'Exquise Nouvelle!
17 octobre 2010: salon du Mans avec la dream team des Nouveaux Auteurs!
23 octobre 2010: salon de la Bassée avec l'excellent Stéphane Lefebvre.
6 novembre 2010: petit clin d'oeil de l'équipe en direct de l'Yonne des Nouveaux Auteurs
14 novembre 2010: excellent moment au Salon du Touquet!
27 novembre 2010: bon moment de rigolade avec Michael Sailot et franck au salon de Loos!
11 décembre 2010: centième exemplaire des Meurtriers vendu à la librairie Brunet de Douai pour la dernière dédicace de l'année! Merci Sylvie!
11 décembre 2010: et merci à Nathalie et, à travers elle, à tous les autres libraires qui m'ont accueilli pour cette formidable année.
Merci également aux nombreux lecteurs qui m'ont fait confiance, j'espère vous emmener très bientôt dans une nouvelle aventure!
Bonjour tout le monde !
C’est bon de terminer une année à la maison !
Pour la deuxième fois en 2010, la librairie Brunet m’avait réservé une table et, au printemps comme en cette fin d’automne, c’est toujours un plaisir de passer un après-midi entouré de Nathalie, Franck et Sylvie.
Le challenge du jour était de signer sept livres. Pourquoi sept ? Simplement car c’était ce qui me séparait de la barre - toute symbolique, je l’avoue - des 100 exemplaires des Meurtriers vendus dans cette librairie.
Alors, je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps, la barre des 100 a été franchie. Sylvie a déserté sa caisse quelques instants pour marquer le coup et profiter d’une dédicace forcément spéciale. Il était environ 16 heures et au total, se sont 15 exemplaires qui sont partis cet après-midi là.
Mais il y a eu, comme toujours ici, d’autres très beau moment.
La journée a commencé par un long voyage dans le passé. Ce n’est pas donné à tout le monde de remonter vingt-cinq ans en arrière mais c’est ce que j’ai vécu quand mon institutrice de maternelle s’est assise à ma table. L’occasion de discuter un moment sur le temps qui passe et sur nos chemins respectifs. Un vrai plaisir que de revoir Mme Lefebvre qui, pour le coup, m’a vraiment connu en culotte courte.
Belle discussion aussi avec une cliente venue pour tout à fait autre chose mais qui a cligné des yeux devant ma table en disant qu’elle avait lu Les Meurtriers cet été en une journée sans pouvoir en décrocher. Etudiante en histoire de l’art, elle avait apprécié l’intrigue que j’ai tissée autour des Evangiles de Lindisfarne. En ces temps froids et gris, les compliments font toujours plaisir.
Directeur de l’officie du tourisme, anciens professeurs de math au collège, visages précédemment inconnus, je ne me suis pas senti seul de la journée. Pour l’anecdote, un client m’a fait dédicacer un livre pour une de ses amies qui est… sœur dans un couvent. J’espère qu’elle priera pour le salut de mon âme et non pas pour que les flammes de l’enfer viennent lécher mon arrière-train…
19 heures, les yeux rouges de fatigue après une journée de travail commencée à 5 heures trente du matin, il est temps de rentrer avec le joli badge offert par Nathalie. J’amènerai le champagne quand la barre des 150 sera franchie, promis !
Encore merci à toute l’équipe et aux lecteurs – anciens comme nouveaux – qui sont venus à ma rencontre !
Fin des signatures donc pour 2010. Quelques-unes, sporadiquement, auront probablement lieu en 2011 mais désormais, le gros chantier sera de terminer le deuxième livre.
Excellentes fêtes de fin d’année à toutes et tous et à très bientôt !
Jean
Avec la libraire la plus célèbre de ce blog: Nathalie!
Le centième exemplaire des Meurtriers parti chez Brunet et il est dans les mains de Sylvie!
Bonjour tout le monde !
Riche week-end que celui vécu au Touquet !
Bel accueil fait par la magnifique équipe du Furet d’Arras ainsi que par Jean-François, un hôte toujours aussi bienveillant !
Certes le samedi matin nous nous sommes sentis un peu seuls avec Pierre Zylawski (Sorti de l’ombre – Editions du Pierregord) et Nathan Lemaire (Spiritual Garden - Editions Amathée, déjà auteur à seulement 16 ans !). Gonzague Saint-Bris, malgré une veste violette du plus bel effet, et Adelaïde de Clermont Tonnerre attendaient comme nous que le public vienne braver les cieux capricieux.
Le samedi après-midi fut beaucoup plus animé.
Mon autre voisin de table, le grand Franck Thilliez arrive sur les coups de 14 heures. Je confirme tout le bien que j’ai pu dire sur le bonhomme. Drôle, simple et sympa, c’était un vrai plaisir de passer ce week-end à ses côtés. Bien entendu, je me suis fait un plaisir de l’initier à son tour au Pouic-Pouic et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il a vite compris le concept !
Sur la même rangée est aussi arrivée Annie Degroote, auteur souriante qui nous régalera le lendemain en nous racontant les anecdotes glanées sur le couple Chirac au cours d’un repas avec Jean-Louis Debré.
Francis Veber, le légendaire réalisateur est également sur le stand. Il profite de cette parenthèse littéraire et se montre particulièrement ouvert et chaleureux. Une belle rencontre là aussi.
Pour Emmanuel Prost (Kamel Léon et Concerto sur le Sornin - Editions Edi’Livre) et Laurent Luna (De l’autre côté – Plumes Libres Editions) l’après-midi est moins chargé mais le sourire est là malgré les poètes et l’emplacement un peu à l’écart.
Un samedi radieux - au moins à l’intérieur - où les lecteurs auront été au rendez-vous, certes moins nombreux devant moi que devant Franck ou Annie mais c’est dans la logique des choses.
Le dimanche, Franck est ultra motivé.
« Je sens qu’il va y avoir du monde », me dit-il en ayant l’inconscience de monter dans ma voiture au matin. Après un parcours avec une vision toute personnelle des priorités à droite (le budget panneau de signalisation et marquage au sol est en berne au Touquet mais c’est bien la seule ligne comptable délaissée), nous arrivons sains et saufs au salon.
Bon, Franck a plein de qualités mais il n’est pas devin. Ce fut calme. Mais ça ne nous a pas empêché de rire. Et pas qu’un peu !
D’abord Annie nous relate ses fameuses anecdotes présidentielles et, franchement, elle raconte tellement bien que j’ai les images bien ancrées dans mon imagination. Ces anecdotes sont classées Secret-Défense donc silence radio.
Jean-Marc Demetz (Les sept prières de Lille - Editions Ravet-Anceau) fait un tour sur le stand du Furet, toujours aussi classe et détendu en toute circonstance.
Franck me parle ensuite de sa passion débordante pour le polar islandais et cherche à trouver quelques pseudos en vue d’une future traduction. Sa petite famille fait un saut sur le salon et ses deux adorables loulous me font goûter un truc assez inoubliable tant il est immonde : un spray « Toy’s Story » goût bonbon au coca. Attrocious. Laurent Luna aura la formidable idée de ne pas tester. Bien lui en a pris.
Le spray et la choucroute du midi provoquent une certaine baisse d’énergie à la reprise des festivités. Franck s’essaye au Sudoku avant de bloquer sur la photo d’un auteur dans la Voix du Nord, Pierre reste à l’affût et Nathan dévore un nouveau manga après avoir espéré que le type qui a discuté avec lui une bonne heure lui prenne un livre. Raté pour cette fois.
Le salon se vide tranquillement, la journée aura quand même été émaillée de quelques signatures et du passage de lecteurs de la veille revenus faire un petit bonjour.
La nuit tombe. Il est temps de repartir à l’intérieur des terres.
De belles rencontres, une très bonne ambiance entre les auteurs et les lecteurs sans oublier le palace le samedi soir : qui dit mieux ?
Un grand grand merci à toute l’équipe du Furet pour leur accueil magistral, à la ville du Touquet pour ce week-end de rêve et à tous les gens croisés pendant ces deux jours pour leur gentillesse !
A très bientôt !
Jean
Avec Franck Thilliez et Annie Degroote
Jean-Marc Demetz, la classe incarnée !
Avec Pierre Zylawski.
Avec Francis Veber et Franck Thilliez
Franck recherche un pseudo pour son destin nordique.
Avec le chapeau de Nathan Lemaire.
Franck essaye de placer le 6 dans sa grille de Sudoku.
L’homme qui a bugué.
Le dimanche, les lecteurs s’intéressent aux auteurs qui ne sont pas là…
Bonjour tout le monde !
C’est sous un samedi pluvieux que s’est déroulée la deuxième édition du salon du livre de La Bassée.
Heureusement, tout se passait à l’intérieur de l’hôtel de Ville et, depuis le salon du Mans, j’ai décidé de ne plus jamais me plaindre du froid.
La matinée est plutôt calme, j’en profite pour discuter avec Claude Vasseur (Balthazar Weppes – Ravet-Anceau), Emmanuel Prost (Concerto sur le Sorin et Kamel Léon – Edilivre), Aurélien Guibert (graphiste talentueux qui sortira sa première BD l’an prochain) et le toujours aussi cool Stéphane Lefebvre qui faisait ici son avant dernière apparition publique pour Opale. J’ai pris soin d’introniser Stéphane dans la confrérie du Pouic-Pouic…
Vers midi à lieu la remise du prix littéraire de la Ville qui va à Didier Hermand pour Les lettres de Lou. J’apprends par la suite de la bouche de Gilles Warembourg et des différents membres du jury que les débats ont été – très – serrés entre son livre et Les Meurtriers. Le prix revient à un autre auteur du douaisis, c’est cela qui compte.
Mais cette deuxième place va créer un bon bouche à oreille dans le salon et ma pile de livres va descendre tout au long de l’après-midi. Je ne laisserai que deux exemplaires en repartant, je sais que ce n’est malheureusement pas le cas pour tous les auteurs présents. (Un grand merci à Régis pour avoir passé le mot à tout le monde et pour ses jolis commentaires sur Les Meurtriers !)
Merci à Mme Debreu, Denis, Régis à tous les organisateurs et les bénévoles du salon, à l’équipe municipale et à la Maison de la Presse de La Bassée pour cette belle journée !
Je vous parlerai bientôt de mon prochain rendez-vous qui aura une résonnance particulière pour moi.
Sur la photo qui suit, Stéphane vous présente en exclusivité la couverture de son prochain roman… !
A très vite !
Jean
En exclusivité, Stéphane Lefebvre présente son nouveau roman "Ma Boîte à Con"
Bonjour tout le monde !
J’avoue qu’il est très dur de résumer ce salon tant ce week-end fut fabuleux.
Fabuleux pas tant au niveau des signatures (une dizaine de livres sur deux jours, j’ai connu mieux) mais plutôt sur le plan humain.
Parce que ca compte aussi et, j’ai envie de dire, surtout. Car quand les visiteurs ne s’arrêtent pas en face de votre table, vous êtes content d’être entouré de gens agréables, drôles et ouverts.
A tout seigneur tout honneur, je voudrais remercier David Moitet et Virginie pour leur accueil grandiose sur le week-end. On a mangé comme des rois et bu comme des princes. Tu mérites ta place à un diner presque parfait, sans problème David ! 10 de moyenne ! (et 105 livres signés sur le week-end ! bravo !)
Merveilleux souvenir aussi que la rencontre avec Jacques Saussey et Nathalie. Humbles, drôlissimes (un de ces fous rires pendant le chant maya… je m’en souviendrais longtemps !) et généreux (je dois la vie à ton polaire…).
Car la 25ème heure du Mans aurait pu s’appeler le « salon du polaire ». Imaginez un peu qu’il faisait 1 petit degré dimanche matin à l’ouverture des portes dans l’immense barnum dressé en plein centre ville…
Samuel Delage n’était pas en reste pour compléter cette belle brochette de la team des Nouveaux Auteurs et, lui, il avait prévu le pull !
Très belle rencontre également avec la charmante Sandra Martineau, auteure de « Confiance aveugle » (liv’Editions). Vraiment adorable et d’une gentillesse absolue.
Et comment oublier Philippe Georget !?! L’ambianceur number one du stand et auteur de « L’été tous les chats s’ennuient » (Jigal). Un plus mauvais ratio km/signatures (eh ! j’ai bien dit « signatures », Philippe !) que le mien mais un sens de l’humour inaltérable malgré les 9 heures de route ! Chapeau l’artiste !
Merci également à toute l’équipe de la librairie Doucet pour leur gentillesse, aux organisateurs qui ont réussi à gérer cette énorme machinerie et à la ville du Mans !
Pour résumer : de très belles rencontres, des gens charmant et, comme le dit la chanson, j’ai trouvé dans leurs cœurs le soleil (la chaleur plutôt…) qu’il n’y avait pas dehors.
Quelques petites photos pour illustrer mes propos !
A très vite !
Jean
La fine équipe enfin réunie!
(de gauche à droite: Jacques, David, Samuel et moi)
Philippe Georget dans un moment d'intense reflexion...
Courage David, plus que 104 livres à signer!
Sandra Martineau et un zombi décongelé...
Un peu de ch'ti dans ce monde de rillettes...!
Mais c'est de la merde!!!
Une dernière photo avant le départ!
Samedi 25 septembre.
8h10. Les saisons défilent dans le ciel de Templemars. Pluie, soleil, vent, nuages. Je rajuste mon écharpe et avale quelques cafés avec Alex en attendant l’ouverture du salon.
Car aujourd’hui est un jour particulier. Je participe à mon premier salon littéraire. Jusqu’ici j’avais été seul sur une table dans une librairie. Là, je vais être entouré d’une quarantaine d’auteurs de roman policier. A quoi m’attendre ? Honnêtement je n’en sais rien. A ce moment là, j’espère juste ne pas décorer les lecteurs de mes miasmes.
10 heures : le géant de la ville se dresse devant l’entrée de salle Desbonnet. Le salon du polar de Templemars va bientôt ouvrir ses portes. Je croise Franck Brunet qui repart à Douai gérer la librairie après avoir amené la cargaison de livre à bon port. Je finis ma cigarette quand arrive David Boidin, en direct de Montpellier (oui, oui, 1916 kilomètres sur le week-end d’après mappy). David n’est ni auteur, ni éditeur. C’est juste un passionné de littérature noire, un gars chaleureux, sympa et drôle. Et c’est aussi le co-organisateur de L’Exquise Nouvelle, ce cadavre exquis nait sur Facebook qui relate les aventures du tueur à l’andouillette.
Nous rentrons dans la salle où je rencontre – enfin - le grand Maxime Gillio (et pas seulement par la taille). Maxime a à son actif plusieurs romans parus chez Ravet-Anceau et c’est lui qui a imaginé le tueur à l’andouillette qui fait vibrer la toile depuis un mois. Il est à l’image de David, débordant d’humour et de bonne humeur. Les deux se sont bien trouvés.
Jean-Marc Demetz émerge de sa courte nuit, Franck Thilliez arrive et je retrouve Stéphane Lefebvre, le premier gagnant du concours VSD que je n’avais pas vu depuis la remise des prix. Toujours aussi gentil, Stéphane, il sera mon compagnon de pauses clopes pour la journée. Je fais aussi la connaissance de l’autre douaisien de l’étape, Philippe Masselot, l’auteur de Mistral Gayant. Avant le coup de feu, Jean-Marc Demetz nous fait tous saliver avec sa recette des escargots au maroilles.
Les lecteurs sont matinaux et le début de journée passe vite entre les signatures et les discussions avec ma voisine de table, Jeanne Desaubry. Jean-Bernard Pouy et Didier Daeninckx ne sont pas loin.
Peu après midi, l’information tombe. Le sondage non-officiel organisé à la caisse par Nathalie et Sylvie (de la librairie Brunet de Douai) est formel : je suis pour l’instant classé deuxième auteur le plus sexy derrière l’indétrônable Franck Thilliez. La preuve avec le statut facebook de Nathalie :
« Brèves de Salon: Après Franck Thilliez, qui occupe toujours la première place des chouchous des lectrices, monte sur le podium un petit nouveau: Jean Depreux. Dixit les lectrices: -"Ensuite, j'achète le roman du petit blond, là-bas!!" ou "Il est mignon Jean Depreux, il est célibataire?"... Auteurs, vous ne savez rien de tout ce qui se joue au passage à la caisse… »
Vérification faite plus tard, il n’y a pas d’opticien à Templemars. Ceci explique sans doute cela…
C’est la pause-déjeuner. La salle se vide et la tireuse est branchée. L’occasion de vider quelques verres avec Maxime, Paul Colize, Stéphane, Franck et David.
Franck Thilliez est vraiment désarmant de simplicité.
Le Paris-Brest avalé avec une dernière rasade de bière, les affaires reprennent.
La foule se presse entre les rangées. On discute. Les gens prennent le temps de flâner et repartent les bras chargés de livres. On vient seul ou en famille. Pour acheter ses lectures de l’année ou simplement pour découvrir quelques auteurs.
A 17 heures la confrérie des auteurs de l’Exquise Nouvelle se réunit dans le hall. Nous sommes une douzaine à poser devant l’objectif, andouillette et bouteille de Chinon à la main, pour immortaliser cette journée.
19 heures. La salle se vide, les livres retrouvent leur place dans les cartons. Il est temps de boire un dernier verre avant de rentrer chez soi.
J’avoue ne pas avoir compté le nombre de livres signés mais la pile a dû être renouvelée plusieurs fois dans la journée.
C’était un baptême idyllique. Vraiment. Certes, je n’ai pas eu l’occasion de parler à tout le monde mais les auteurs abordés ont tous été adorables et les lecteurs bienveillants et curieux. J’ai bien rigolé pendant cette journée. C’est vraiment un salon à connaître que ce soit en tant qu’auteur ou en tant que lecteur. Il y règne une ambiance conviviale et l’organisation est sans faille.
Un grand merci à Patricia et toute l’équipe de salon pour leur accueil et leur gentillesse.
Nathalie et Sylvie ont, comme d’habitude, étaient parfaites.
J’ai hâte de retrouver une bonne partie de ces auteurs à La Bassée en octobre prochain ! (Au fait, merci Maxime d’avoir oublié de me jeter à poil dans la fontaine pour cette première… !)
Un grand bravo à David d’être venu contre vents et marées dans le Nord !
Prochain rendez-vous : la 25ème heure du livre au Mans les 16 & 17 octobre prochain!
A très vite !
Jean
Avec la fine équipe de l'Exquise Nouvelle
( Franck Thilliez, Philippe Govart, Maxime Gillio, Gilles Guillon, Paul Colize, Elena Piacentini, Patrick St Vast, Claude Vasseur, Jeanne Desaubry, Philippe Declerck.)
Avec Nathalie et Sylvie de la librairie Brunet de Douai.
Vendredi 25 juin, 18h30, le soleil brûle, même à Lille. Après un petit Perrier en terrasse, je rejoins les studios de Wéo, la TNT du Nord-Pas-de-Calais. Dans une demi-heure, je ferai ma première apparition dans la petite lucarne. Certes, ce ne sont pas 5 millions de téléspectateurs qui m’attendent mais le stress est tout de même monté toute la journée. Je n’ai pas l’habitude d’être sur le devant de la scène et je connais par cœur les effets que le trac a chez moi : bafouillages, rougissement, maux de ventre et diurèse fréquente… En plus, l’émission est en directe, ce qui n’a rien de rassurant.
Les locaux, tout neuf, sont en plein centre ville. L’hôtesse d’accueil m’amène à la porte du studio ou Jordan, l’assistant réalisateur, m’accueille et me guide vers les coulisses où il m’explique le déroulement de l’émission et essaye de me mettre en confiance. L’émission vient de commencer, sur le plateau, Laurent Dereux commence l’émission Grand’Place qu’il présente chaque soir de la semaine. Cuistos, musiciens, chroniqueuses, les coulisses sont bien remplies. Je m’installe sur la chaise de maquillage pour subir une petite retouche forcément insuffisante pour masquer mes coups de soleils et, surtout, mes cernes de cocker de la SPA. Les urinoirs sont juste à côté, ils vont être utiles pour faire passer l’attente…
19h00, le flash info. Jordan m’équipe du micro et Laurent Dereux profite d’une petite pause dans le filage de l’émission pour venir me saluer et me mettre à l’aise. Deux chaises sont sur le plateau, je salue l’autre invitée du jour tout aussi stressée que moi et c’est le retour à l’antenne. Le reste est un peu en apnée, je vous laisse juges, personnellement, je n’ose pas regarder mon passage. Heureusement que c’est un plateau convivial où l’on ne se sent pas trop épié car je pense que j’aurai fini liquéfier sur une plus grosse structure. (petite précision: le verre sur la table contient bien de l'eau...!)
19h20 : sortie de plateau et petite discussion trop rapide avec la charmante Andréa. Je demande à Jordan si je n’ai pas trop bafouillé, il me répond que non, tout c’est bien passé. C’est vrai ? Passage dans les coulisses pour reprendre mes affaires et saluer le reste des troupes. J’ai réalisé ce soir que la télé est un vrai job qui demande beaucoup de préparation, j’ai été très impressionné par la rigueur que cela demande pour les présentateurs, les chroniqueurs et pour les techniciens. Au final, c’est quand même une belle expérience à vivre !
Merci à toute l’équipe de Grand’Place : Laurent Dereux, Jordan, Solange et les autres pour avoir rendu ce moment sympathique !
Voilà, c’est fait, je vous laisse regarder le résultat !
A très vite !
Jean
Samedi 26 juin, la Grand’Place de Lille bat au rythme des concerts improvisés et des enterrements de vie de garçon. Quelle idée ai-je eu de mettre une chemise ce jour ? Il fait une chaleur à faire griller un bœuf sur pattes. Le temps de s’éponger le front et j’entre dans ce Furet du Nord immense et impressionnant.
La table est dressée à quelques mètres du rayon polar, Jean-François Callens, le responsable de la communication, m’accueille. Un type très sympa et très prévenant, Jean-François. Moi qui avait peur d’être un peu noyé et anonyme dans l’immensité indescriptible de cette librairie, il a su me mettre en confiance et recréer une ambiance comparable avec celle des librairies de taille plus commune. Il m’a aussi amené un Perrier frais qui fait un bien fou.
Dans une ville où j’ai vécu 11 ans, je ne tarde pas à croiser quelques têtes connues. Retrouvailles bien agréables avec des tas de gens que je n’avais plus vu depuis plusieurs années pour certains et qui avaient noté ce rendez-vous sur leurs agendas. Ca faisait vraiment plaisir de vous revoir ! Autant dire que le temps passe vite même si je ne suis pas à l’abri de rencontre surréaliste (Jocelyn peut en témoigner…).
Les visiteurs font le plein de roman pour l’été et certains s’arrêtent devant moi pour discuter du livre, consulter la quatrième de couverture et finissent par me demander une petite gribouille. C’est très agréable de voir des gens prendre le temps de bavarder avec vous au milieu de cette foule. J’ai de la chance d’avoir des lecteurs souriants et ouverts, merci à eux !
Une libraire me propose un délicieux fondant au chocolat qui clôture cette agréable journée, je repars liquéfié mais ravi. Avis aux amateurs, il ne reste plus que 5 exemplaires des Meurtriers de Dieu dans les rayons du Furet de Lille.
C’est avec cette signature que s’achève la première vague de rencontres mais, rassurez-vous, je reprendrai mon bâton de pèlerin à l’occasion de plusieurs salons dès la rentrée de septembre !
A très vite !
Jean
Bonjour tout le monde !
Ce samedi 19 juin s’annonçait bien rempli avec deux séances de dédicaces au programme à la veille de la fête des pères.
Tout commence au Furet de Douai à 10 heures. D’ailleurs, tout a commencé là : Deux mois plus tôt, c’est en effet dans cette librairie que j’avais fait ma toute première dédicace. C’est donc avec grand une grande joie que je retrouve la sympathique Sonia et fait la connaissance du directeur du magasin. L’ambiance est différente le matin, presque une ambiance de marché où tout le monde se parle tranquillement et où l’on croise des gens perdu de vue depuis un bon moment. J’ai ainsi eu le plaisir de revoir mon ancien professeur de bio au lycée, toujours aussi drôle et relax !
Pas énormément de signature mais une matinée bien agréable à discuter de plein de choses. Les ventes des Meurtriers de Dieu dans cette librairie sont dignes de celles d’un best-seller.
Je file à la gare, prends le premier train pour Lille, mange vite fait un sandwich en lisant dans l’Equipe les pathétiques aventures de l’équipe de France et plonge dans le métro direction Tourcoing.
Peu avant 15 heurs, j’arrive sur la Grand’Place de Tourcoing qui se prépare à accueillir dans quelques heures la première édition de la Voix du Rock. Les balances des groupes me rappellent des tonnes de bons souvenirs d’un temps où je baignais dans ce milieu là. Mais pas le temps de s’attarder, la Librairie Majuscule m’attend !
La table est dressée dans l’allée principale, juste à côté du rayon policier ce qui est toujours bon signe. Je suis accueilli par Dominique, la responsable du rayon, boulimique de lecture, qui me dit qu’en se moment les signatures c’est un peu tout ou rien… Légère inquiétude, d’autant que la première demi-heure est assez calme mais ce n’était qu’un leurre. Passé ce moment, les premiers curieux s’arrêtent devant moi, lisent la quatrième de couverture et la plupart me demande une petite dédicace pour eux ou pour leur père. Est-ce la proximité avec la Belgique mais les gens sont souriants, chaleureux et volontiers ouverts à échanger. On discute polar islandais, politique belge, religion, jeux vidéo, foot, Angleterre,… le tout entrecoupé de rires. Même au moment de repartir, alors que j’avais déjà remis la veste, deux jeunes gens s’arrêtent à ma table en disant que Les Meurtriers de Dieu est exactement le genre de livre qu’ils voulaient offrir à leur père. Ils repartent avec le sourire et moi aussi. L’ambiance était très proche de ce que j’avais pu connaître à la Librairie Brunet. Dominique a dû reconstituer deux fois la pile de livres sur ma table, signe qu’aujourd’hui, la dédicace a bien marché !
Dehors, un premier groupe ouvre La Voix du Rock mais un train m’attend. Merci à Sonia et Dominique pour leur accueil, ce fut une très belle journée, de celles qu’on aimerait voir se répéter.
Samedi prochain, je serai sur une autre Grand’Place, celle de Lille, pour la dernière dédicace avant les salons de la rentrée !
A très vite !
Jean